lundi 21 septembre 2015

Le Budget Participatif Paris !

La formule existait déjà, depuis Bertrand Delanoë, dans certains arrondissements de la capitale. Mais pour la première fois, en 2015, Anne Hidalgo a lancé le 5 septembre dernier le premier "budget participatif" de la ville. Les Parisiens peuvent voter en ligne, jusqu'au 26 septembre, pour des projets imaginés, pour certains d'entre eux, par des collectifs ou des associations. Vous trouvez un joyeux fourre-tout "Une seconde vie pour les cadenas d'amour (500 000|€)" "Nouveaux écrins pour les places Vendôme et Victoires (5 000 000 €)" "Faciliter les  déplacements de tous dans la ville (1 000 000 €)" " "Jouer dans les jardins et les bois (2 800 000 €)" "Un réseau social pour faciliter les mises en relation (500 000 €)" "Des espaces de liberté canins (500 000 €)" "Décontractés dans les jardins ! (500 000 €)" et j'en passe car il y en a 75 au total. C'est la politique de caniveau. Quand les hommes et femmes politiques n'ont pas de vision ni d'idées pour leur ville, ils demandent qu'on leur fasse parvenir des idées! Mais n'est-ce pas leur rôle de rénover les toilettes dans les écoles et les collèges? De développer l'aide aux personnes en situation de précarité ou de penser le réaménagement des boulevards du Nord-Est parisien? 
Vous pouvez voter, plusieurs fois, sur Internet ou dans les Mairies, puisque il n'y a aucun contrôle. C'est très facile. Résultat, on peut douter de la fiabilité des résultats... 
Pour voter : https://budgetparticipatif.paris.fr/bp

vendredi 5 décembre 2014

Jeff Koons - La rétrospective - Centre Georges Pompidou










Après les galeries les plus influentes, les maisons de ventes les plus prestigieuses, les collections de quelques milliardaires (Steven A. Cohen, François Pinault, Eli Broad et Dakis Joannou pour ne pas le nommer) l’artiste vivant le plus célèbre et le plus cher, Jeff Koons s’expose au Centre Pompidou.  A bientôt soixante ans, l’artiste américain n’a pas seulement droit à une exposition personnelle, mais à une rétrospective: "Jeff Koons - La Rétrospective". Prise en sandwich entre le Whitney Museum de New York et le Guggenheim Museum de Bilbao. C’est un artiste qui divise, encensé dans un délire collectif, peu osent le critiquer et pourtant ! En plaçant le principe de plaisir au cœur de la production et de la réception de l’œuvre de l’artiste, on se trouve dans une sorte d’aliénation artistique. L’Art doit-il se réduire à la seule notion de plaisir, du divertissement et de la décoration, ou celle du risque et de la création qui dérange, qui interpelle ?  L’exposition  du Centre Pompidou sera sans aucun  doute un gros succès d’entrées et de ventes de produits dérivés auxquels le travail de Jeff Koons se prête à merveille. L’artiste s’en tient aux deux médiums les plus classiques et les plus prisés par les collectionneurs : la sculpture et la peinture. Chacun son époque, Andy Warhol avait fait de Marylin Monroe, de Mao et des boites de soupes Campbell ses icônes et sa marque de fabrique, déclinées à l’infini… Jeff Koons a comme sources d’inspirations Michael Jackson et son singe de compagnie, ou l’univers de Disney (Titi, Dumbo, Popeye, Hulk, etc.) sans oublier certains emprunts aux mythes grecs et aux œuvres canoniques de l’histoire de l’art (la Vénus de Willendorf, le Torse du Belvédère, le Rapt de Proserpine du Bernin, etc.) de  façon à toujours renvoyer à parts égales l’art populaire et  l’art noble. Non seulement, l’artiste américain intègre à sa production les signes de la culture vernaculaire et du grand art, mais il utilise la communication, le marketing et le marché de l'Art comme de véritables médiums et c’est peut-être ça le plus intéressant, car c’est là, où il est le plus talentueux. La seule partie attachante de l’exposition est la période où il a failli devenir subversif en épousant l’ex-actrice porno italienne, la Cicciolina. Après un mariage d’un an, un enfant et une série d’œuvres  intitulée "Made in heaven/fait au paradis"... Cet embryon de paradis s’est transformé en produits de supermarché artistique du XXIe siècle, bling bling, ornés jusqu'à la caricature, très  malins, mais creux. Un Jeff Koons insipide entre une tranche de Marcel Duchamps et d’Andy Warhol.  Il y a la junk food, désormais il faut y ajouter le junk Art !
A voir jusqu'au 27 avril 2015 au Cnetre Pompidou de Paris.



samedi 17 août 2013

Les berges à Bobos !





Promesse électorale du maire de Paris, Bertrand Delanoë : rendre aux Parisiens ce ruban de bord de Seine, qui va du Musée d'Orsay au Musée du quai Branly, inscrit en 1991 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Excellente idée à laquelle j’ai adhéré avec enthousiasme dès que le projet a été lancé!  J’y suis donc allé, pour me rendre compte par moi-même du résultat.  35 millions d’investissements plus tard, une somme à laquelle il faut ajouter 5 millions d'euros de frais de fonctionnement chaque année, pour ce montant, on s’attend à être étonné, revenir avec des idées plein la tête et être détendu.
Il faut se frayer un passage parmi la foule, effet nouveauté oblige, les patinettes,  les vélos et les panneaux d’une exposition publicitaire, "Chants de café" par Nescafé,  des images de Reza Deghati qui sont vues et revues… What Else ?

Parmi les aménagements déjà en place, en vrac : un mur d'escalade mini mini,  pour les enfants, un espace pique-nique, des tipis pour que les enfants puissent fêter leurs anniversaires… Un parcours santé sans imagination. Un immense tableau noir avec des craies de couleurs, pour éviter les tags sur les murs ? Des jeux peints au sol, style labyrinthe, sans aucun intérêt... À part les deux femmes plus très jeunes, perchées sur des échasses qui jouaient à la marelle, dont une est repartie, vexée,  avec un talon dans la main…  Des tables très frêles avec des jeux d’échecs comme dans tous les parcs internationaux. Un escalier terrasse "L’emmarchement" en face du Musée d’Orsay à 2,5 M qui n’a vraiment pas de belles courbes. Sans oublier les « Mikados » des pièces de bois empilées à même le sol, qui servent de bancs,  très pratiques pour les personnes âgées… Ah oui, une autre grande idée, les "Zzz" qui vous permettent de vous exhiber dans des containers vitrés pour que les passants vous regardent faire la sieste ! Toujours dans des containers, des restaurants qui étaient tous vides avec des serveurs déjà désabusés proposant des sandwichs, soupes chaudes et froides, ou des desserts très simples.  Un jardin flottant avec cinq îles amarrées près du pont de l'Alma, formant cinq ambiances différentes, franchement pas top, mais il faut laisser la nature s’implanter pour se faire une idée définitive. Le Rosa Bonheur sur Seine (une barge), annexe de la guinguette des Buttes-Chaumont, arrivera en décembre. Pour le moment, il faut se contenter de la terrasse «En attendant Rosa…» proposant une carte de boissons et de tapas sur des tables et bancs style la fête de la bière à Munich.  Résultat, c’est un lieu imaginé par des amis bobos  de la mairie de Paris, pour des bobos parisiens qui achètent leur café chez Nescafé (voir plus haut). Il aurait fallu avoir l’idée et l’humilité de faire appel à une équipe d’architectes et de designers de talent,  qui imagine un vrai aménagement digne des bords de Seine. Une promenade pour tous les âges, parisiens ou pas, et pour tous les goûts, avec des idées novatrices. Là, ce n’est que la route existante sans aucune idée directrice forte, avec des containers gris posés de-ci de-là entre des animations sans aucun intérêt et sans végétalisation supplémentaire qui aurait été la bienvenue sur l’asphalte.  Le résultat n’est vraiment pas à la hauteur d’un lieu aussi privilégié et exceptionnel que celui-ci. Des berges à Bobos parisiens. 
Je vous mets le site, pour vous faire une idée. http://lesberges.paris.fr
Cliquez sur le programme du jour (Embarquez pour..., en haut à droite), vous allez bien rigoler...
E.C 


mardi 8 janvier 2013

La France est à réinventer !




Oui, la France est à réinventer, car elle est devenue insupportable. Pire, elle est devenue un pays vraiment détestable, car les Français ne se supportent plus les uns les autres. Elle est toujours sous les suspicions de la Révolution de 1789,  des guerres de 14/18 et celle de 39/40 sans parler de 1998…Ce pays est malade, malade de rejeter les plus jeunes et les plus vieux dans la crise contre le chômage. Ce pays est devenu fou de ne pas donner une place aux femmes, à égalité de celle des hommes.  La France n’accepte pas les différences, qu’elles soient religieuses (impossibilité de vivre ensemble), physiques (la place des handicapés) ou étrangères (incapacité d’intégrer les étrangers tout en revendiquant haut et fort les droits de l'homme, la terre d'asile et d'accueil). La France est cynique et dépressive (la plus forte consommation au monde d'anxiolytiques et d'antidépresseurs). La France a peur (avec des partis populistes qui font des scores élevés aux élections) même les générations entre elles sont incapables de communiquer.  Tournés vers nos nombrils, la preuve en est avec notre accueil, c’est la pire des réputations touristiques des Français quand ils se déplacent et des Français quand ils reçoivent. Et chacun accuse son voisin. Que penser de la presse qui ne fait pas son boulot d’investigation, mais qui a comme bible St Wikipédia, qui ne se donne plus la peine d’écrire, mais fait allègrement des copiés collés d’articles déjà existants. Impossible de trouver une presse libre qui ne se fait pas museler par les publicités de leurs annonceurs. Une presse où l’exhibition des douleurs déversée sur la place publique fait tourner les rotatives.  Où trouver un homme politique qui a suffisamment de  charisme pour faire avancer ses idées avant lui-même? Ces partis, de gauche comme de droite sont tous des menteurs (il suffit de voir l'exemple d'élections truquées et non démocratiques pour choisir leurs dirigeants); ils ne pensent qu’à leur carrière avant de faire avancer la société. Des partis qui appliquent le fameux principe de précaution débilitant, infantilisant et d’une telle hypocrisie. Quel est le parti qui a une vraie politique d’action vis-à-vis de l’écologie alors que notre terre est en survie? Quel est le parti politique qui a une vraie volonté de faire avancer l’Europe, alors que c'est la seule voie de salut? La France, ses syndicats comme ses hommes politiques n’ont plus aucune idée et ne pensent qu'à leur survie avant d’inventer un nouveau modèle social du vivre ensemble. La crise économique que traverse la France est bien réelle,  elle n’est pas la seule à essayer de s’en sortir, mais elle la combat avec des idées et des armes d’un autre âge.  Tout en donnant des leçons de patriotisme et de solidarité à ces concitoyens alors que l’état est endetté comme jamais !  Oui, il y avait une exception française, avant, elle qui est devenue incapable de pardonner à un artiste, elle qui du temps de la Renaissance les faisait venir de l'Europe entière… Les artistes sont des gens libres, personne n’a le droit de les emprisonner et de les maltraiter, mais bien au contraire, ils sont à protéger et à aimer. On peut aimer la France, mais pas un pays, ça ne veut rien dire. La France est entièrement à réinventer pour gérer le vieillissement, l'éducation, le travail, le partage, les retraites, le système de maladie, la nature....  Il faut ouvrir en grand, les yeux, les oreilles, les cœurs, pour s’aimer les uns les autres afin de créer une nouvelle France qu'on aura envie d’aimer. Rien n’est perdu, tout est à réinventer, c’est le principe de la vie. L’amour de la vie, l'amour de la France . 

E. C. 

samedi 13 octobre 2012

Raf Simons pour Dior.

  

J’étais resté sans voix lors de la première collection de Raf Simons pour Dior en juillet dernier devant la pauvreté du défilé, en comprenant la pression qu’il devait subir…
"Je voulais un véritable nouveau look, Je voulais donner à la collection un certain classicisme et un côté très parisien pour Dior, apporter une sorte de nouvelle liberté, de nouvelle sensualité" avait expliqué à l'AFP en backstage le créateur belge. À part le décor du défilé, absolument somptueux, de fleurs fraîches piquées sur les murs de l'hôtel particulier parisien, du sol au plafond, roses au parfum puissant, orchidées vanda et grappes de delphinium … Ce premier défilé Haute-Couture Dior, était destiné à une mode rentrée en pleine récession. C’est-à-dire l’inverse de ce qu’avait fait Monsieur Dior, à la sortie de la guerre, en présentant une collection d’un luxe inouï et fait rêver le monde entier, avec le succès à la clé.
Mais en voyant la collection de prêt-à-porter qu’a livré fin septembre, le nouveau directeur artistique de la maison Dior, la voix m'est revenue. C’est bien de reprendre les fondamentaux de Monsieur Dior, tout le monde le fait en ce moment, crise oblige, les maisons se recentrent sur leurs propres codes. Ça rassure. Mais l’époque a changé, depuis la collection de 1947 ou Christian Dior faisait défiler la veste Bar. Tous les créateurs qui ont succédé au maitre ont livré leur vision de la mythique veste, avec plus ou moins de bonheur. Marc Bohan, réaliste et élégant,  Gianfranco Ferré, flamboyant et baroque,  John Galliano, bousculant les codes avec malice. Mais dans le cas présent, celle de Raf Simons, tellement banale, est certainement dédiée à une femme "normale", dans l’air du temps; cette normalité que l'on sait déjà démodée... Que dire des fameux drapés qui font partie de l'histoire de la maison? Les siens sont si torturés, si maladroits, qu’ils gomment toute forme de féminité. Et le choix des couleurs ! Quand on n’est pas un coloriste, on s’en tient à une gamme étroite, comme Amani. On nous parle d’épure, moi, je dis, pauvreté. L’épure c’est Cristobal Balenciaga, c’est Gabrielle Chanel ou Azzedine Alaïa. Il faut avoir un sacré talent pour retirer tout superflu et atteindre l’essentiel. Ce qui n’est pas le cas ici. Je ne sais pas où sont passés les ateliers Dior, car je n’ai pas retrouvé leur savoir-faire inimitable. Quoi qu’il en soit, cette femme banale, normale, n’est pas désirable. La mode doit susciter de l’envie et du rêve.
Madame tout le monde Dior, très peu pour moi. Vive la Parisienne qui à ce petit plus qui la différencie et que tout le monde nous envie, car elle est désirable.
Le site de la maison Dior: http://www.dior.com
Le site de Raf Simons: http://www.rafsimons.com






 

Saint-Laurent Paris par Hedi Slimane.


Depuis l'annonce de son arrivée, au printemps dernier, le microcosme de la mode attendait avec impatience, toutes griffes dehors,  les premiers pas d'Hedi Slimane  pour Yves Saint-Laurent. Il prend le pouvoir avec des mesures radicales pour marquer son territoire. Changement du nom "Yves Saint-Laurent" en "Saint-Laurent Paris". Une façon très intelligente de tuer le père pour faire passer le nom à la postérité. Le logo dessiné par Cassandre en 1961 est revu et corrigé, les boutiques sont redécorées et son studio de création déménage de Paris  au soleil de Los Angeles. Une prise de contrôle nécessaire pour avoir une chance de réussite. Il se met au travail, cultive son goût du secret,  livre sur la page de la maison un petit film magnifique, en noir et blanc, à l'esthétique sophistiquée et rebelle, qui aiguise la curiosité.  Il dédie son premier défilé à Pierre Bergé dont il a le soutien. Personnellement, je ne l’aurais pas fait, il avait tué le père, en retirant le "Yves", du nom, j’aurais été plus loin en tuant l’amant, "Pierre", et tous les vieux démons qui vont avec, comme toutes ces égéries qui font partie d’un passé mort avec le maitre…en 2008. J’aurais donc marqué la renaissance de la maison avec au premier rang, ses amis du monde de la musique qu’il affectionne et les propres muses de sa génération.
La pression était-elle très forte, trop ? Le résultat : Hedi Slimane a revisité la grammaire de la maison. Les robes sahariennes en veau velours, les smokings, les  tailleurs pantalons et les longues robes de mousseline signent le retour du pur Saint-Laurent de la ligne Rive gauche, créée en 1966. Les proportions des vêtements sont de nouveau dans l’époque, avec la disparition des épaulettes de footballers américains tellement datées et les vestes sont un peu plus près du corps. Bien sûr, les journalistes se sont affrontées, entre celles qui se sont pâmées et les autres qui sont sorties la tête haute croyant détenir la vérité… Ce sont les mêmes qui encensaient il y a encore quelques mois le créateur précèdent, qui lui, n’avait aucun talent.
Je pense sincèrement qu’il faut  laisser du temps au temps,  cette collection est un passage obligé pour aller de l’avant. Un peu d’audace, monsieur Slimane, soyez culotté, et débarrassez-vous de ce passé qui n’appartient qu’aux fantômes vivants ou morts de cette maison.
Les femmes attendent une autre nouvelle histoire d’amour, elles avaient un mari, elles veulent un amant, avec Vous !
Le site de Saint-Laurent Paris: http://www.ysl.fr
Le site d’Hedi Slimane : http://www.hedislimane.com 


    

lundi 1 octobre 2012

L’ Art Pompier d’Adel Abdessemed.



Intitulée "Coup de tête" (2012), cette statue de bronze de plus de cinq mètres de haut et de plusieurs tonnes a été posée en face du centre Pompidou, dans le cadre d’une exposition dédiée à cet artiste d’origine algérienne (prix Marcel Duchamp en 2006) qui ouvre au public le 3 octobre. Version beaucoup plus petite de «Coup de tête» qui  avait déjà été présentée par la galerie new-yorkaise David Zwirner.
"Cette statue s’oppose à la tradition qui consiste à faire des statues en l’honneur de certaines victoires. Elle est une ode à la défaite", explique Philippe Alain Michaud, le commissaire de l’exposition. "L’œuvre d’Adel est souvent à double tiroir", fait-il valoir. "Bien qu’elle reprenne un événement populaire connu de tous et immédiatement identifié, cette œuvre est aussi une allusion à la tradition réaliste et aux fresques de Masaccio. Le regard de Zidane vers le sol nous rappelle celui d’Adam, chassé du paradis", souligne-t-il.
Ces mots sont partout dans la presse et personne, à ma connaissance n’a contredit Philippe Alain Michaud ! Comparer cette statue avec la fresque de la Capella Brancacci de Florence est une honte. S’il est aussi ému devant les fresques de Masaccio que devant cette statue à poser dans un parc d’attractions, je pense qu’il doit retourner en Toscane de toute urgence. Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles et leur faire avaler n’importe quoi ! Cette œuvre n’a aucun intérêt, car sans réflexion, ou plutôt si, comme le dit si bien ce commissaire d’exposition, elle est le symbole du nivellement par le bas. Une ode à la facilité, à l’ignorance, à l’Art Pompier qui nous entoure depuis quelques années. Vive la vraie création, vive les vrais artistes, ceux qui nous donnent à réfléchir, qui nous poussent en avant et qui nous font rêver !
Ce "Coup de tête"  devrait quitter la Piazza à la fin de l’exposition vers le 7 janvier. Tant mieux !